Eté 2018

Comment interpréter ce graphique ?

Les boules représentent la saison ( ETE ) depuis 1981, classées selon deux axes, celui des températures (horizontal) et celui des précipitations (vertical). Une saison dans les normes pour ces deux paramètres donnera une boule centrée sur les deux axes. Une saison chaude et sèche donnera une position de la boule en bas à droite, une froide et humide en haut à gauche.
L'insolation est caractérisée par la taille de la boule : au plus la saison aura été ensoleillée par rapport à la normale, au plus le diamètre de celle-ci sera important.

Saison	ETE, 2018	Normales
Température °C	19.8	17.5
Insolation heures	692.7	578.3
Précipitations mm	134.7	224.6
Jours Précip. jours	20	43.9

 

Détails par mois :

Valeurs	juin 2018	juillet 2018	août 2018
T° moy	18.1°C	22.0°C	19.4°C
Précip. J. de précip.	15.8 mm 4 j.	49.7 mm 5 j.	69.2 mm 11 j.
Insolation	190.0 h.	298.2 h.	204.5 h.

* Note importante concernant les moyennes : à partir de janvier 2021, nous utliserons les moyennes de la période 1991-2020 qui feront office de normales, afin de mieux coller à la réalité récente du réchauffement climatique global.

---

Commentaires

L'été météorologique 2018 aura été exceptionnellement chaud et sec (fréquence des précipitations). Il s'agit de la température moyenne la plus élevée depuis 1833, de justesse devant 2003 et loin devant 1976. Quant à la fréquence des précipitations, avec 20 jours, seul 1835 a fait moins avec 18 jours. La quantité de précipitations quoique déficitaire est moins remarquable dû principalement à deux ou trois cotes pluviométriques journalières très élevées dues à des orages. L'insolation, qualifiée de très anormalement excédentaire, ne fut pas en reste non plus avec l'une des valeurs les plus élevées de ces 30 dernières années. Un autre record est le taux d'humidité relative de cet été : avec 62 %, il est loin devant le record de l'été 1976 avec 66 %.
On peut donc en conclure, que oui, cet été 2018, qui a de plus connu l'une des vagues de chaleur les plus fortes et les plus longues que notre pays n'ait jamais connues, a été particulièrement remarquable et restera à coup sûr dans les annales météorologiques. (L'été météorologique se compose des mois de juin, juillet et août). (Station de référence Uccle).

Au niveau températures, les trois mois furent supérieurs aux normales, avec une mention pour juillet, deuxième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré.

Au niveau précipitations, les trois mois furent déficitaires (surtout en fréquence, et surtout juillet, août fut plus proche des normes).

Au niveau de l'insolation enfin, juillet fut largement supérieur aux normales, juin et août furent proches de normes.

On retiendra donc de cet été 2018 un été chaud et sec à la sécheresse persistante (voir notre article ici), à l'exception de l'un ou l'autre épisode orageux parfois sévère... Mais nous retiendrons surtout la longue vague de chaleur puissante qui s'est étendue du 13 juillet au 7 août, historique, l'une des plus remarquables avec celles de 1911 et de 1976 (voir aussi l'article ici). 

Cet été 2018 peut être comparé, pour ces 30 dernières années, nettement à celui de 2003, voire éventuellement ceux de 1995 et 1983, quoique plus frais, comme on le voit de par leur position relative sur notre graphique (voir ci-dessus). 

Voir aussi nos articles climatologiques mensuels :

Juin 2018 :

Résumé climatologique de juin 2018
Relevés du mois de juin 2018

Juillet 2018 :

Résumé climatologique de juillet 2018
Relevés du mois de juillet 2018

Août 2018 :

Résumé climatologique d'août 2018
Relevés du mois d'août 2018

* Note importante concernant les moyennes : ce sont les moyennes de la période 1981-2010 qui font office de normales, afin de mieux coller à la réalité récente du réchauffement climatique global.